La branche de la géographie qui se consacre à l’étude de l’environnement est intitulée « géographie environnementale ». Cette dernière met un accent sur les rapports entre les milieux relevant de la biophysique et les rapports qui ont cours dans les sociétés. Ces rapports sont analysés à plusieurs niveaux : planétaire, local et individuel. Les politiques mondiales et les questions planétaires actuelles tournent autour de l’environnement ; ceci donne un élan et un intérêt à la géographie de l’environnement.
Face aux diverses menaces de la survie de l’humanité dans les siècles à venir, les Etats développent des stratégies visant à maitriser la nature qui est détruite par la main de l’homme. Des conséquences néfastes de la destruction de la biosphère se vivent tous les jours sur la planète, avec des modifications climatiques de grande envergure. Grâce à la géographie de l’environnement, des études détaillées permettent de se projeter dans l’avenir et d’évaluer les actions nécessaires à mener, en vue de la protection de la nature et de l’espèce humaine.
Les débats en géographie environnementale en tant que science interdépendante, se concentre sur la mise en place de nouvelles techniques et politiques de gestion des rapports entre la planète et l’homme. Sur les chaires mondiales de l’environnement, les débats qui y ont cours de nos jours, tournent autour de la désertification, de la biodiversité, des changements climatiques, de la déforestation, de la protection de la couche d’ozone… Des nombreuses conventions imposent d’ailleurs à certains États, des modifications considérables en ce qui concerne l’utilisation des énergies, et même sur l’aménagement de leur territoire. Toutes ces mesures ont des enjeux mondiaux, toutes orientées vers la protection de ce bien commun qu’est la Terre sur laquelle nous vivons.